LES RASOIRS à  BAGUETTES ou dos postiches
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13.06.1821

LES RASOIRS à BAGUETTES ou dos postiches

 

 

TREBOULT Jean-Baptiste-Nicolas-Reymond

BERNARD François

Cote du dossier 1BA1519 Type de brevet Brevet d'invention de 5 ans

 

Blason Autun

 

 

 Mémoires société éduenne 1892 [gallica]           Illustration Brevet 

 

En 1818, François Bernard Coutelier établit une fabrique de rasoirs sur le ruisseau de Brisecou (97m de chute pente 45°) alimenté par les étangs de Monjeu, transférée quelques années plus tard un peu plus bas à l’emplacement du moulin sur la commune d’Autun proche du hameau  de Couard (71 Saône-et-Loire). L’usine a occupé jusqu’à 32 ouvriers. Ses fabrications ont rencontré un grand succès grâce au perfectionnement apporté au traditionnel rasoir de l’époque. Son invention brevetée avec Treboult Jean-Baptiste-Nicolas-Reymond né vers 1788 à Beaune (Côte d’or), voyer architecte, consistait à introduire une lame mobile dans la rainure du dos du rasoir. Une trousse renfermait le rasoir et des lames minces que l’on changeait suivant la nature de la barbe.

François Bernard fabriquait ses rasoirs, façon de Damas, à froid sans le secours d’une lime ni de la forge. Il rendait ainsi l’acier tellement brut qu’il en devenait aussi dur que le diamant. Il a donné à ses rasoirs une qualité bien supérieure et au prix d’1,60 franc la pièce, au-dessous de ceux des autres fabriques!

La lame était très mince. Un bon cuir suffisait à la rendre coupante. Quand le tranchant se trouvait trop fin ou arrondi, il suffisait de le repasser sur la pierre à huile. François Bernard plaçait lui-même ses productions, qu’il écoulait surtout en Italie. Une fois, il resta absent six mois. Ses ouvriers ont pensé qu’il ne reviendrait pas et ils ont failli abandonner l’atelier. François Bernard né vers 1788 époux de Marie Nicolle fils de François Bernard, vinaigrier, et de Anne Godmet est mort à Autun le 1er juillet 1831, à l’âge de 43 ans. Laurent Bourdiau, époux d’une nièce de l’inventeur, a repris l’entreprise qu’il a transformée en fabrique de pointes, sabots, épinglerie et couteaux. L’usine a disparu en 1843, remplacée par un moulin.

On voit sur le talon des rasoirs gravé F. DE COUHARD A brevet D'INVENTION deux signes maçonniques: les 3 points et un triangle figuré à la suite du mot Couard qui peut être interprété comme une représentation stylisée de la célèbre pyramide de 33m de hauteur ou Pierre de Couhard (à gauche), nécropole du champ des Unes.

Suite à de nouvelles fouilles dans les années 60s le site Augustodunum (Autun) dévoila une tablette magique du IIs avant JC portant des inscriptions maléfiques:

Cinq noms: Onesiforus, Musclosus, Carpus, Attianus & Titus

Huit mots magiques: Abrasax, Dannameus, Kompôth, Thipherith, Gômatou, Sabalthôut, Bisôtorth & Dertherth.

 

Souce 1 www.lejsl.com/edition-autun/2017/06/17/le-rasoir-a-lame-interchangeable-fut-invente-a-couhard  

2020.03.25

Source2  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408080r/f419.item.texteImage


 

 



  

 

 

 
 
 

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