Inscription in the upper right corner:"The barber wants to cut off an Old Believer's beard."

Inscription in the upper left corner:"The Old Believer says: Listen, barber, I neither want to cut my beard nor shave. Watch out, or I will call the guards to teach you to behave."

 

Une Histoire Barbante

 

La légende dit ceci : "Gravure du XVIIIe. Coiffeur ambulant sur un marché".
Trouvée dans un livre "Histoire de Moscou et des Moscovites" Editions du Pont Royal, 1963.
 

11/01/05

Up
Barbus
Barbier_1

 

Tirée de l'ouvrage "Hygiène médicale DES CHEVEUX et de la  BARBE" par                 A.Debay [1854]

et agrémentée de portraits de l'HISTOIRE DE FRANCE par le Ragois  [1830] 

 

La barbe est l'apanage du sexe fort ; ornement naturel d'un mâle visage, elle devient indispensable à l'expression physionomique. Considérée comme auxiliaire de la beauté virile, la barbe accroît ou diminue les proportions du visage, en élargit ou en rétrécit l'ovale ; elle jette ses teintes sur les joues, sur la lèvre supérieure et le menton ; elle protège la peau de ses ombres soyeuses, en augmente l'éclat et contribue puissamment à la majesté de la face humaine. 

Chez tous les peuples de l'antiquité, la barbe fut en honneur. Les grands dieux du paganisme étaient représentés avec une barbe olympienne ; les demi-dieux, ces héros des temps homériques, brillèrent autant par leur forte barbe que par leurs exploits. 

Les patriarches et les prophètes s'honoraient d'être barbus ; et Moïse témoigna de son respect  pour les barbes, en invoquant un ordre divin qui défendait aux hommes de se raser.

Les rois, philosophes, magistrats, guerriers, et tous les hommes libres de ces lointaines époques portaient la barbe entière ; les esclaves seuls et les hommes déchus étaient impitoyablement rasés. 

Les Indiens punissaient les grands criminels en les rasant ; les Crétois coupaient la barbe aux voleurs et aux incendiaires ; les Perses et les Mèdes rasaient leurs prisonniers, en signe d'esclavage.

Chez les Spartiates, la perte de la barbe était infligée à ceux de leurs soldats qui avaient fui dans un combat.

Les druides rasaient leurs victimes humaines avant de les immoler dans leurs monstrueux sacrifices. Les sénateurs romains se montraient si fiers de leur barbe, que, lors de la prise de Rome par les Gaulois, le sénateur Papirius préféra mourir que de laisser impunie l'insulte faite à sa barbe.  

Enfin, l'histoire ancienne nous montre que, partout, la barbe fut honorée et soigneusement cultivée. 

Une histoire complète des vicissitudes que la barbe a éprouvée parmi les nations du globe serait fort curieuse, mais beaucoup trop longue pour un traité comme celui-ci ; nous devons nous borner à en relever les traits les plus saillants. 

Les peuples des temps héroïques ou primitifs conservaient toute leur barbe ; les guerriers seuls en retranchaient l'excès, qui aurait pu les gêner dans leurs divers exercices. 

A une époque de civilisation plus avancée, les Athéniens, ces grands fabricateurs de modes de l'antiquité, furent les premiers qui la coupèrent, tantôt partiellement, tantôt en entier ; et les peuples voisins suivirent leur exemple, à l'exception de la fière Sparte, qui considéra toujours l'homme barbu comme libre, et l'homme rasé comme esclave.  

Depuis Romulus jusqu'à César, les romains portèrent la barbe entière ; ils sacrifiaient la première barbe à Jupiter Capitolin, et ne touchaient plus à la seconde. Les quatorze premiers empereurs romains se firent raser ; mais Hadrien, pour cacher quelques cicatrices difformes, laissa croître sa barbe, et aussitôt. la mode s'en étendit sur tout l'empire.

Constantin parut : la barbe fut proscrite. Sous Héraclius, la barbe fut remise en honneur, et ses successeurs continuèrent de la porter. 

Les Tartares se sont montrés un des peuples les plus entichés de leur barbe ; ils firent de longues et sanglantes guerres aux Persans et aux Chinois, parce que ces deux peuples, au lieu de porter, comme eux, la moustache retroussée, la laissaient pendre. 

Pendant une longue suite de siècles, les Orientaux n'ont pas varié sur la forme et la considération accordée à la barbe. Jurer par la barbe fut toujours pour eux un serment réputé inviolable ; insulter une barbe est encore la plus grave injure qu'on puisse leur faire, et qui exige du sang pour réparation ; donner sa barbe à baiser est, au contraire, le signe d'une grande faveur ou d'une amitié intime.  

Charles XII faillit soulever contre lui les janissaires qu'il avait pris à sa solde, par la menace de leur faire couper la barbe.— Lorsque Pierre le Grand (a) opéra la dissolution de la redoutable milice des Strélitz, on ne fit que murmurer ; mais lorsqu'il contraignit les Russes à couper leur barbe, des séditions éclatèrent et son trône fut un instant menacé. 

Les Occidentaux, au contraire, ont toujours montré une grande inconstance au sujet de la barbe, dont les modes et les coupes ont été aussi fréquentes que variées, surtout parmi le peuple français, ces Athéniens de la civilisation moderne. 

Si nous remontons au berceau de la monarchie, nous voyons Pharamond et ses Francs porter la barbe entière. Sous Clodion, la barbe du menton subit une diminution au profit de la moustache, qui se porta fort longue. Childéric relégua la barbe dans la classe populaire, et voulut avoir une cour rasée. Clovis restitua à la barbe ses anciennes prérogatives. On rapporte que ce monarque envoya des ambassadeurs au roi Alaric pour le prier de venir lui toucher la barbe, c'est-à-dire d'être son allié. Loin de se rendre à la demande de Clovis, le roi des Visigoths maltraita la barbe des ambassadeurs, ce qui occasionna une déclaration de guerre. Les Français, indignés de cet acte de violence, jurèrent par leur barbe de venger l'affront et de punir l'insolent.  

En effet, les Visigoths furent taillés en pièces, et Alaric paya de sa vie l'insulte faite à des barbes respectables. 

Au commencement du sixième siècle, la barbe du menton fut taillée en pointe et les favoris continuèrent à encadrer le visage. Pendant tout ce siècle et le suivant, la barbe devint, chez la nation française, l'objet de soins très assidus ; on cultivait, on nourrissait sa barbe, et l'on trouvait cet ornement beau et très respectable. La mode et le luxe essayèrent d'associer des tresses d'or et des perles à la barbe du menton ; mais cela ne dura que peu de temps.

La barbe, à cette époque, était chose si sacrée, qu'il n'était pas permis de la couper à un homme libre sans son consentement. Ce mot, sans son consentement, indiquait une seule exception : c'était lorsqu'un laïque barbu embrassait l'état ecclésiastique, l'évêque non barbu avait le droit de le faire raser.

Cette circonstance nous fournit le sujet d'une digression fort curieuse sur les vicissitudes de la barbe dans le corps ecclésiastique, depuis le commencement de notre ère jusqu'au seizième siècle.

Les premiers successeurs de saint Pierre portèrent la barbe longue, et ils n'en paraissaient que plus vénérables ; cela dura jusqu'au jour où deux pontifes, l'un barbu, l'autre rasé, engagèrent une lutte suite au sujet de la barbe.

Le pontife barbu protégeait les barbes, le pontife rasé voulait les proscrire. Nous ferons observer que ce dernier, atteint d'alopécie, et n'ayant pas un cheveu sur la tête, pas un poil au menton, séchait de jalousie devant une belle barbe.

C'est absolument le cas du renard qui, ayant perdu sa queue, voulait la faire couper aux autres. De violentes contestations eurent lieu entre ces deux chefs ; il s'ensuivit de haineuses disputes; ils s'anathématisèrent réciproquement et devinrent deux ennemis acharnés, tant il est vrai que les passions humaines percent à travers le manteau de la religion.

Le clergé grec tenait beaucoup à sa barbe, le clergé romain voulait la lui faire couper. Dans cette occurrence, le patriarche de Constantinople intima l'ordre à tous ses prêtres de soigner, de laisser croître plus que jamais leur barbe ; le pape de Rome fit barbifier et tonsurer les siens. 

Telle fut l'origine de la différence qui existe aujourd'hui dans la physionomie des deux clergés grec et romain. Mais tous les prêtes d'Occident ne voulurent pas se soumettre à cet ordre, et la barbification ne fut que partielle. Plusieurs Pères de l'Eglise défendirent  avec chaleur la majesté de la barbe, et le concile de Carthage déclara indignes ceux de ses adhérents qui oseraient se la couper. Saint Clément d'Alexandrie, saint Cyprien, saint Chrysostome, saint Epiphane, Saint Jérôme, saint Ambroise, et le savant Sidonius, évêque de Clermont, parlèrent en faveur de la barbe. Cette vénération pour la barbe dura jusqu'au pontificat de Léon IX, dit Brunon, qui lança plusieurs décrétales contre elle. Vint ensuite le pape Grégoire VII, ce terrible persécuteur des têtes couronnées, qui se déclara l'ennemi le plus acharné des mentons barbus, et leur fil une guerre à outrance. Alors, sur tous les mentons, tombèrent les foudres de l'Eglise ; elles atteignirent aussi les moustaches, et les récalcitrants furent réduits à les porter très minces. Pierre Benoît, évêque de Saint-Malo, eut beaucoup de peine à vaincre l'obstination des ecclésiastiques de son diocèse ; il fut obligé, en 1370, par des statuts synodaux, de proscrire la moustache et la touffe du menton. Insensiblement, le clergé français s'habitua à se raser entièrement le visage, et montra son menton à triple étage. 

Plus tard, quelques papes guerriers jugèrent convenable de laisser croître leur barbe ; et l'on cite, entre autres, Jules II, qui se montra fort glorieux de la sienne, et se déclara le protecteur de toutes les belles barbes. L'interdit fut levé ; les gens d'Eglise purent de nouveau se caresser les poils du menton. Les prélats de cour, les abbés coquets, firent parade de leur longue barbe ou de leurs jolies moustaches. 

Cependant un nouvel orage se préparait. Les anti barbistes eurent la malignité d'insinuer qu'une bulle du pontife romain allait fulminer contre les barbes sacerdotales. Ils crièrent à l'impiété, à la profanation ; ils exhumèrent toutes les décrétales, les bulles, les canons, les anathèmes, les fulminations, lancés contre la barbe. On en fit une affaire de religion ; les esprits  s'échauffèrent de part et d'autre, et peu s'en fallut que les barbus obstinés ne fussent battus par les rasés furieux. Enfin, traquée jusque dans ses derniers retranchements, la barbe sacerdotale qui avait soutenu un siège de quinze cents ans, succomba, vers la fin du seizième siècle, à cette guerre à outrance. Mais terminons cette digression déjà trop longue ; car il faudrait des volumes pour relater tous les incidents et accidents, toutes les influences et circonstances qui firent du clergé romain, jadis barbu, un corps rasé et tonsuré. Assez donc sur ce sujet, et revenons à l'histoire de la barbe en France.    

Sous les rois fainéants, la barbe diminua de volume et de longueur. A l'avènement de Charlemagne, la barbe du menton fut supprimée, en revanche, les moustaches augmentèrent d'épaisseur et de longueur.

Charles le Chauve, en imposant la mode des cheveux courts, voulut, par compensation, donner aux moustaches de ses sujets la longueur qu'il faisait perdre à leurs cheveux. Aussi le règne de ce roi fut-il le règne des longues moustaches, dites à la Chinoise. L 'incommodité de ces moustaches ne tarda pas à se faire sentir, et, sous Louis II, on en retrancha la portion tombante, et on leur donna la forme horizontale, relevée  sur les coins de la bouche. Cette forme n'eut que peu de durée ; sous le règne de Charles le Simple, la houppette du menton et les moustaches tombèrent sous le rasoir. Elles tentèrent de reparaître sous Louis le Gros, mais Louis VIÏ ordonna leur entière suppression. 

Vers le milieu du quatorzième siècle, quelques seigneurs parurent en barbe à la cour de Philippe de Valois ; ce monarque leur ayant fait accueil, la mode des moustaches relevées reprit de nouveau. A la mort du roi, cette mode ayant perdu son protecteur, le rasoir vint encore une fois se promener sur les visages français.  

La corporation des barbiers prit une certaine importance ; plusieurs d'entre eux devinrent les favoris des rois, et s'élevèrent même aux premières charges. Cet état de choses dura jusqu'en 1521, un accident arrivé à cette époque à François Ier remit la barbe en honneur.( Pour la petite histoire, François 1er ayant été blessé à la tête, d'un tison, dans une partie de plaisir, fut obligé de se couper les cheveux.  Craignant d'avoir l'air d'un moine avec le chapeau de ce temps, la tête rase et sans barbe, il imagina de porter un chapeau et de laisser croître la barbe. Les Français portèrent les cheveux courts et la barbe longue jusqu'à Louis XIII.) 

Les moustaches prirent des formes gracieuses ; elles furent coquettement relevées cirées et parfumées. Henri IV donna aux barbes la forme carrée.

Sous Louis XIII, la moustache fut taillée en brosse, et le menton ne conserva qu'une petite touffe pointue. Louis XIV réduisit encore la touffe du menton, nommée royale, et fit porter la moustache horizontale, à pointes relevées. Le règne de Louis XV vit la barbe et la moustache disparaître.  

L' Empire ne la souffrit qu'à ses sapeurs et ses soldats d'élite. La Révolution de 1830 ramena la barbe au menton et sur la lèvre de nos jeunes gens, qui, avec raison, se montrent fiers de ce mâle attribut de leur sexe. 

Enfin, les Français, depuis si longtemps et tant de fois chevelus ou tondus, rasés ou barbus, selon le caprice des grands, peuvent aujourd'hui laisser pousser leur barbe et leurs cheveux, ou les faire tailler à leur guise, grâce à nos institutions constitutionnelles et républicaines. 

Telle est l'histoire abrégée des vicissitudes de la barbe. 

Passons maintenant à son hygiène. 

Selon les tempéraments, la barbe offre des différences dans sa nature et sa couleur : elle est noire, sèche, dure, chez le bilieux ; chez le sanguin, sa teinte varie du noir au châtain ; elle est plus souple, mieux nourrie, plus luisante, et quelquefois tire sur le bleu ; ce sont les plus belles barbes. Les lymphatiques ont une barbe blonde, presque blanche ou rousse. Ces deux dernières n'étant rien moins qu'appréciées, beaucoup d'individus les font teindre.  

HYGIENE — Les soins hygiéniques à donner à la barbe sont de deux sortes : les uns regardent la peau et sont détaillés dans L' Hygiène du visage ; les autres concernent le poil proprement dit. 

Coupe de la barbe.

— La coupe de la barbe ne doit s'opérer que de deux jours en deux jours, pour les barbes fortes : les barbes faibles peuvent sans inconvénient attendre un jour de plus. Se barbifier chaque jour, ainsi que le font de vieux coquets, est nuisible à la peau, et, peut occasionner des rougeurs, des éruptions. La propreté n'exige pas qu'on s'irrite la peau par des barbifications quotidiennes.

La barbe ne se rase qu'après avoir été ramollie par un liquide onctueux, savonneux ou mucilagineux. A l'exception de quelques-uns, presque tous les savons du commerce sont nuisibles à la peau, à cause de l'excès de potasse ou de soude qu'ils contiennent. On doit rejeter comme nuisibles tous les savons de toilette à bon marché ; et l'irritation cutanée que les barbiers ont dénommée le feu du rasoir provient autant d'un mauvais savon que d'un mauvais rasoir. Les meilleurs savons pour la barbe sont ceux qui, préparés avec de bonnes huiles fraîches, ne contiennent d'alcali que juste ce qu'il en faut pour opérer la saponification. Le meilleur savon dont on puisse faire usage pour la barbe et la peau est, sans contredit, le savon dermophile (ami de la peau), dans la composition duquel entrent l'huile de palme, le blanc de baleine, un mucilage, etc.

Ce savon, tout à fait hygiénique et infiniment supérieur aux autres, est fabriqué par PINAUD, l'un des premiers savonniers de la capitale. Les hommes à peau délicate, disposée aux rougeurs, cuissons, et qu'irrite le moindre excitant, devront pratiquer une onction de crème-neige avant de se barbifier : après cinq à dix minutes, la barbe est savonnée au savon dermophile, et puis rasée avec une étonnante facilité. Ces onctions suffisent pour ramollir la barbe, assouplir la peau, et la préserver de toute irritation du rasoir.

On ne doit jamais couper la barbe ni les cheveux pendant les maladies graves ; cette coupe intempestive peut retarder la convalescence et même compromettre les jours du malade. Ceux qui portent depuis longtemps la barbe entière ne doivent pas non plus la couper entièrement le même jour ; la partie habituée à être recouverte de sa toison, s'en trouvant dépouillée tout à coup, peut réagir funestement sur les organes voisins. 

Séguier cite un capucin qui perdit la vue pour s'être fait couper la barbe, qu'il portait depuis vingt ans. Un moine devint sourd pour s'être débarrassé tout à coup de sa longue barbe. A la chute de l'Empire, lorsqu'une ordonnance fit couper les cheveux et les barbes de certains régiments, une multitude desoldats et d'officiers furent subitement atteints d'ophthalmies, de perte de l'odorat, de névralgies dentaires, de céphalalgies, etc.

Ces exemples très nombreux prouvent combien est dangereuse la coupe totale ou intempestive de la barbe et engagent sérieusement à la prudence. 

La peau du visage devient quelquefois le siège d'une affection appelée morphée. Elle se présente sous la forme de taches semblables à celles que fait une goutte d'eau sur une feuille de papier. La peau qui recouvre ces taches est tantôt blafarde ou rougeâtre, tantôt brune ou jaunâtre, lisse et dépourvue de poils.

Il n'est pas rare de rencontrer des hommes, jouissant d'une excellente santé, qui offrent une ou plusieurs de ces taches soit au menton ou sur la lèvre supérieure, soit sur la partie du visage où croissent les favoris, et dont la surface entièrement dépilée jure avec les parties barbues qui les entourent. Quoique les médecins se regardent point cette affection comme contagieuse, il est prudent, de ne pas se servir du rasoir de celui qui en est atteint ; car plusieurs individus prétendent, l'avoir gagnée de celle manière. ' Un moyen très simple pour faire disparaître ces taches est de les laver d'abord avec l'eau contre les éphélides, indiquée dans l' Hygiène du visage, et les onctionner ensuite avec la pommade trikogène.

Les jours où l'on se fait la barbe, il faut avoir soin de ne pas couper les poils follets qui commencent à croître sur la tache ; on ne doit les raser qu'après deux ou trois barbes, c'est-à-dire lorsqu'ils ont acquis une longueur d'une ligne. On continue les lotions et onctions jusqu'au moment où les poils ont repris leur force et leur couleur naturelles, ce qui arrive ordinairement au bout de vingt-cinq à trente jours.

(a) Voir le site Les Pièces de l'Impôt sur la Barbe -Pierre le Grand- (Aloïse PRÜMM )

bulletLa lame du vieux rasoir
C'est la lame du vieux rasoir
du vieux rasoir
Qui vous coupe le bout d' la poire d' la poire

 Zim Zoum Zim Zim (2X)

Spécial Maire : 98 Proverbes sur les barbus ( tirée de la page : http://www.orgevalscope.com/potins/manager.htm )

1 :barbe de fol, apprend-on à raire

2 : A barbe de fol, aprent-on à voire

3 : A barbe de fol, hardi rasoir

4 : A barbe de fol, le rasoir est mal

5 : A barbe de fol, oprent-on à raire

6 : A barbe de fol, rasouir hardy

7 : A barbe de fols apprend à raire, et à bourse des asnes despence faire

8 : A barbe du fol rasouer hardy, à barbe du fol apprent on à raire

9 : A barbe faible rasoir mou, à barbe forte rasoir dur

10 : A barbe rousse et noirs cheveux ne te fie si tu ne veux

11 : Après la barbe du menton, nul n'est d'amour bon champion

12 : Avant le sens, la barbe vient

13 : Avoir la barbe de fleur de peschier

14 : Baiser sans barbe, omelette sans sel

15 : Barbe bien lavée est à demi rasée

16 : Barbe de bouc, ou voleur ou vaurien ou traitre

17 : Barbe de thrason

18 : Barbe de traistre et tuomorim

19 : Barbe grise, fleur de cimetière

20 : Barbe mouillée à demy rée

21 : Barbe n'est que peu

22 : Barbe ne croy

23 : Barbe rase et pied fenat

24 : Barbe rouge et cheveux noirs, qui le tuerait ne ferait que son devoir

25 : Barbe rousse, chien à queue courte, garde-toi

26 : Barbe rousse, noir de chevelure, est resputée faulx par nature

27 : Barbe torse de sottise

28 : Barbe à la pique torse

29 : Beaucoup d'an et barbe grise sont pauvre marchandise

30 : Boire selon sa barbe

31 : Bouvier sans barbe, pauvre moisson

32 : C'est une barbe de savetier, elle ne sort que par les rivets

33 : C'est une barbe de village, elle n'ose sortir de peur des gendarmes

34 : C. sans barbe ne vaut n'en plus que boeuf sale sans moustarde

35 : Cheval qui a les yeux bruns, femme qui a la barbe au menton, ne s'approchent sans bâton

36 : De barbe rousse et queue courte, garde-toi

37 : De femme a barbe il suffit d'une tous les cent ans

38 : Des cheveux roux de la femme à barbe et du chien à queue coupée court, sauve qui peut

39 : Donne-toy de garde d'une femme barbue, et d'un homme qui n'a point de barbe, comme de la peste

40 : Faire barbe de feurre a Dieu

41 : Faire barbe de fouene a Dieu

42 : Faire bien la barbe a quelqu'un

43 : Femme barbue homme sans barbe prends en bien garde

44 : Garde-toi de la femme à barbe

45 : Garde-toi des chiens, des chats et des femmes à barbe

46 : Homme sans barbe et femme avec barbe sont deux choses sans grande valeur

47 : Homme sans barbe, femme barbue prends-y garde

48 : Il ne faut pas faire a Dieu barbe de paille

49 : Il ne faut point porter de barbe au roy, mais de l'entendement

50 : L'espine n'a point de femme et n'ala barbe grise

51 : L'habit ne fait l'homme et la barbe ne fait pas le philosophe

52 : L'homme ne scait que son cou.vaut jusqu'il a la barbe grise

53 : La barbe d'un jeune prestre vaut mieux que la bource d'un médecin

54 : La barbe grise enfile des lunettes

55 : La barbe grise ne loge plus qu'a l'enseigne de la bource

56 : La barbe gruse est le cyble de la mort

57 : La barbe gryse n'est pas maladie

59 : La barbe multicolore n'est portée que par les traîtres

59 : La barbe ne doibt plus avoir affaire de conseil

60 : La chat scet bien quelle barbe il laiche

61 : La femme à barbe, il suffit d'une tous les cent ans

62 : La grise barbe n'a plus d'oreille de musique

63 : Le chat scet bien quelle barbe il lesche

64 : Le coq sans crête est un capon, l'homme sans barbe est un sot

65 : Le plus bel homme n'est pas toujours celui qui a la plus belle barbe

66 : Les deux plus vilains hommes qu'il y ait, garçon sans barbe et fille barbue

67 : Lune nouvelle un mercredi, femme à barbe chaque cent ans, il y a assez d'une

68 : Moins de barbe plus de toupet

69 : Ne coupe pas la barbe au chat, par les souris il serait pris

70 : On cognoit bien a la barbe l'homme

71 : On faict souvent a Dieu barbe de foarre

72 : Petite pluie, femme barbue, homme sans barbe, tenez vous sur vos gardes

73 : Peu de barbe et roux de couleur, soulz le ciel il n'y a pejeur

74 : Peu de barbe soulz blesme couleur, monstre homme de peu de valeur

75 : Pluie menue femme barbue homme sans barbe prends y bien garde

76 : Plus de barbe que d'erudition

77 : Pour Sainte-Barbe, l'âne se fait la barbe

78 : Pour faire une bonne journée, se faut faire la barbe, pour faire un bon mois, se faut marier, pour une bonne année, faut tuer un cochon

79 : Quand la barbe desplaist aux filles et aux yeux il faut oster de son lieu

80 : Quand la barbe devient blanche, laisse la femme et prends le vin

81 : Qui a 20 ans n'a pas de barbe qui lui pousse a 30 ans ne se marie a 40 ans n'a rien sera toujours celibataire et pauvre

82 : Qui a la barbe blanche est en la neige

83 : Qui a la barbe grise doit estre des disciples de sainct thomas

84 : Qui farde sa barbe ou son visage, fidel n'est tenu ne guère sage

85 : Qui n'a pas de barbe et barbe touche, reçoit sur la bouche

86 : Qui va sans barbe ou tout nud au vent de bise est morfundu

87 : Rarement et peu souvent, vieil bouc sans barbe, chèvre sans toux, tête teigneuse sans lentes et poux

88 : Rarement vieil bouc sans barbe, chèvre sans toux tête teigneuse sans lente ou poux

89 : Rien ne peut plus faire beau une barbe grise

90 : Se faire la barbe le vendredi porte malheur

91 : Si la barbe blanche faisait les sages, les chèvres devraient l'être

92 : Si le changement de barbe et la prinse de lunettes ne rendent l'homme prudent jamais plus ne sera sage

93 : Tel a faict sa barbe, qui n'est pas beau fils

94 : Un enfant qui cherche occasion de pleurer, se met a tirer la barbe a son pere

95 : Un femme à barbe et un centenaire sont assez rares à voir

96 : Un homme sans barbe est un chétif

97 : Un train ne doibt aller par pays sans barbe blangue

98 : Une barbe grise ne doibt plus estre en apprentissage [-Ah ???!!!!]

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